Annelise Bocquet, répond à l’article du « Monde Diplomatique » intitulé : « Soignants suspendus, autopsie d’une erreur »

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Annelise Bocquet, docteur en Biologie Santé et enseignante d’hématologie/immunologie, soulève avec courage les conséquences méconnues et souvent tragiques liées à la vaccination anti-covid.

Annelise Bocquet dénonce les effets indésirables des vaccins et la détresse des soignants suspendus.

Dans un poignant témoignage publié sur X, en réponse à un article du Monde Diplomatique évoquant (beaucoup trop tard) les soignants suspendus, Annelise Bocquet met en lumière la détresse des soignants, souvent relégués au rang de « rats de laboratoire » lorsqu’ils subissent des effets indésirables, tout en questionnant la responsabilité des professionnels de la santé dans l’administration de ces vaccins.

À travers ses mots saisissants, elle évoque les souffrances physiques et morales de ceux qui ont payé un lourd tribut pour avoir simplement cherché à vivre, tout en appelant à une réflexion critique sur les pratiques médicales contemporaines.

Moi, je voulais juste… vivre. Et gagner ma croûte… faire vivre ma famille !

Comme bon nombre de soignants injectés anti-covid et qui souffrent d’effets indésirables… pris pour des rats de laboratoire.
Vous parlez des soignants suspendus avec 3 ans de retard. Combien de temps allez-vous mettre pour parler des effets indésirables ?

Des cas de myocardites, pericardites, pemphigoides bulleuse, d’atteintes neurologiques et dégénératives, des cancers, des troubles gynécologiques… des troubles de la coagulation et des morts ? Car oui, il y a eu des morts… et il y a aussi des « morts vivants ». Vous savez, des personnes qui ne peuvent plus bouger car elles souffrent le martyre. Qui ne peuvent plus « gagner leur croûte », enfermées dans un corps qu’elles ne reconnaissent plus et qu’elles ne maîtrisent plus.

Alors, moi, je voulais juste… vivre. Et aujourd’hui, je le paie très cher.

J’ai une pensée pour les soignants suspendus. Ils ont vécu l’enfer… et je pèse mes mots. La mort sociale, l’opprobre, les humiliations… ils ont tenu bon avec une détermination qu’il faut saluer.

Mais j’ai aussi une pensée pour les soignants qui ont injecté ces produits anti-covid… il y en a qui s’en mordent les doigts. Une culpabilité terrible à porter… c’est aussi à ces soignants là que vous devez vous intéresser… les repentis.
Eux aussi, on leur a menti, on les a manipulés avec une drôle d’éthique et de l’argent pour endormir les doutes. « Vous allez sauver des vies » qu’ils ont dit. Ouai… c’est ça… et combien va-t-on en bousiller ?

Aujourd’hui encore, les médecins généralistes suivent les recommandations des « sociétés savantes »… des erreurs médicales énormes sont faites mais tout va bien. Depuis quand la médecine se pratique sur décret ? Depuis quand les médecins ont arrêté de s’intéresser aux malades et d’analyser les cas ?
Intéressez vous aux sociétés savantes et à ceux qui les dirigent… vous seriez surpris du taux de corruption et de malversations, des conflits d’intérêt et politiques.

Sur ce… moi, je voulais juste… vivre !
Comme beaucoup de français et d’âmes sur cette Terre… tout ce que nous voulons, c’est vivre.

Annelise Bocquet depuis son compte X en réponse à un article du Monde Diplomatique qu’on aurait aimé voir publié bien plus tôt…par Yoann

Le Monde Diplomatique : Soignants suspendus, autopsie d’une erreur

par Alexandre Fauquette & Frédéric Pierru

« Antivax », « complotistes »… Les soignants qui ont refusé la vaccination ont subi l’opprobre, en plus des suspensions. Leurs décisions n’étaient pourtant pas étrangères à la rationalité mais l’exécutif ne les a pas écoutés. Trop occupé à faire entendre sa raison.

Malachi Farrell. — De la série « Covid les poches », 2020-2021
ADAGP, Paris, 2024

Ça restera comme un moment de bascule. En juin 2021, pour la première dose et la vaccination complète, la couverture vaccinale des professionnels de santé atteint 78 % et 69 % en libéral ; 64 % et 42 % en établissement de santé ; 55 % et 42 % en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et unité de soins de longue durée (USLD). Le chef de l’État s’en exaspère. À la télévision, le 12 juillet, il avertit les soignants de leur suspension s’ils refusent l’inoculation. Tandis que la situation épidémique appellerait selon lui une vaccination de masse, M. Emmanuel Macron s’agace aussi des hésitations de la population : plus de la moitié des personnes interrogées par Ipsos les partageaient début 2021. Il instaure donc un passe sanitaire qui condamne à la mort sociale tous les réfractaires au vaccin. Avant d’annoncer, lors de la même allocution télévisée, des réformes de l’assurance-­chômage et des retraites.

Ce soir-là, M. Macron prend ainsi le risque d’associer injonctions sanitaires et régressions sociales d’abord subies par les classes populaires. Alors qu’à ces catégories, aux travailleurs de la « première ligne » comme à tous les Français, il avait promis le 24 novembre 2020 qu’il n’y aurait aucune obligation vaccinale. Alors surtout qu’un tel raidissement entre en contradiction avec les données pourtant à sa disposition : en dessous de 50 ans, le taux de létalité du Covid-19 tend vers zéro ; les études internationales établissent une efficacité du vaccin limitée dans le temps (trois mois) et une prévention des seules formes graves — ni guère de l’infection ni plus de la transmission. Mais ce 12 juillet, sur la base d’une recommandation de la Haute Autorité de santé (HAS), M. Macron affirme que cette obligation divisera par douze le pouvoir de contamination contre le variant Delta… Ce qui n’empêchera pas certains établissements de faire venir au travail des soignants covidés mais vaccinés.

L’allocution laisse abasourdis nombre de soignants applaudis en 2020. (suite de l’article sur le site Le Monde Diplomatique .