Auteur : Xavier Bazin
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Le 10 novembre dernier sur BFM TV, le Pr Raoult a mis les pieds dans le plat :
« L’Organisation Mondiale de la Santé est beaucoup achetée par Bill Gates, beaucoup.
La politique vaccinale du monde est dirigée par Bill Gates depuis une quinzaine d’années, d’abord par le Gavi (l’Alliance pour les vaccins) et ensuite par l’OMS ».
Interloqué, le journaliste (qui n’y connaît rien) s’est écrié :
« Houlà, on est sur un dérapage complotiste, là, Pr Raoult ! ».
En réalité, le Pr Raoult a parfaitement raison de pointer l’influence démesurée de Bill Gates.
Et c’est une raison de plus d’être critique vis-à-vis du « consensus vaccinal », largement biaisé.
Le problème ne date pas d’hier.
Au 20ème siècle, l’idéologie vaccinaliste a d’abord reposé sur l’hubris des médecins et scientifiques : avec la vaccination, ils ont cru inventer le graal contre les maladies infectieuses… et n’ont jamais voulu reconnaître que le vaccin n’avait rien d’une baguette magique, en pratique (voir les parties 1, 2 et 3 de cette saga).
Mais depuis le début du 21ème siècle, l’idéologie et la désinformation vaccinale se sont accélérées sous l’influence de l’argent.
L’argent de Big Pharma bien sûr : la vaccination est devenue un enjeu majeur de rentabilité pour l’industrie pharmaceutique, au tournant des années 2000 (je vous en parle dans une prochaine lettre).
Mais aussi, l’argent et l’influence phénoménale de Bill Gates, qui a infiltré toutes les grandes organisations sanitaires du monde.
Je vais vous démontrer que ce n’est pas une théorie du complot.
En commençant par un scandale peu connu, mais très révélateur :
Épidémie en Haïti : le vaccin ne sert plus à rien… mais l’OMS de Bill Gates le recommande quand même !
En 2010, une épidémie de choléra éclate en Haïti, juste après le terrible tremblement de terre.
La faute à des soldats népalais de l’ONU, arrivés en Haïti pour des raisons humanitaires, et qui ont apporté cette maladie avec eux.
(Notez que l’ONU a essayé de cacher l’origine – très gênante pour sa réputation – de cette épidémie, y compris en manipulant la production scientifique. Dans cette affaire, comme souvent, la vérité n’aurait jamais éclaté au grand jour sans l’acharnement d’experts indépendants[1]).
Fin 2018, l’épidémie de choléra est enfin maîtrisée, grâce à d’énergiques mesures d’endiguement mises en place à partir de 2016 (surveillance des cas, assainissement des eaux dans chaque zone touchée[2], etc.). Le nombre de cas de choléra est alors résiduel.
Et pourtant, c’est le moment choisi par la Fondation de Bill Gates pour donner 10 millions de dollars afin d’organiser une grande campagne de vaccination contre le choléra !
En fait, cela faisait plusieurs années que la Fondation préparait le terrain à ce « projet ».
Dès le mois d’octobre 2016, un article paru dans The Guardian demandait le lancement d’une grande campagne de vaccination en Haïti[3].
Ce n’était pas un article innocent : non seulement les deux auteurs de l’article étaient des salariés de la Fondation Gates…
…mais l’article était hébergé sur l’onglet « Global development » du site The Guardian… qui est une section du journal officiellement financée par la Fondation Gates[4] !
Dans la foulée, dès 2016, une première campagne de vaccination a lieu en Haïti, avec un million de doses, permettant de vacciner au mieux 6 % de la population haïtienne[5].
Ce million de doses de vaccins a été financé par Gavi, l’Alliance du vaccin, une organisation internationale.
Or Gavi est l’un des principaux tentacules de la pieuvre vaccinaliste créée par Bill Gates (voir ci-dessous).
En fait, l’influence de Bill Gates peut être retracée dans toutes les étapes de cette campagne de vaccination[6]… y compris dans la fabrication du vaccin contre le choléra !
En effet, le vaccin contre le choléra utilisé est celui d’EuBiologics, une société créée en 2010 et financée par un fonds d’investissement… créé par la Fondation Gates[7] !
L’objectif officiel de ce fonds d’investissement « Bill Gates » est double : identifier les projets de santé qui peuvent sauver un maximum de vies… mais aussi avoir un maximum de retour sur investissement.
Ils l’écrivent noir sur blanc, parce qu’ils ne voient aucune contradiction entre chercher un bon retour sur investissement et améliorer la santé publique[8].
Leur stratégie affichée est la suivante : pour que l’activité soit rentable, il faut fabriquer des vaccins à faible coût… et ensuite faire un maximum de volume, donc vacciner le plus de monde possible.
Sur le papier, c’est séduisant… à condition d’avoir des vaccins sûrs et efficaces.
Problème : le vaccin contre le choléra n’est pas très efficace – environ 60 % seulement d’efficacité selon la version officielle (et je vous laisse imaginer ce que cela vaut réellement, quand on sait qu’on nous a « vendu » la fable de vaccins Covid efficaces à 90 %).
Et surtout, il existe clairement une façon beaucoup plus efficace d’éradiquer le choléra : à chaque fois qu’un malade est identifié, on envoie une petite équipe pour protéger la famille, distribuer du savon, des comprimés de chlore pour assainir l’eau, etc.
Dès que cette stratégie a été mise en place à grande échelle en Haïti, en 2016, le choléra a été éradiqué en 2 ans.
Mais cela ne correspondait pas au « business modèle » de Bill Gates, qui choisit alors de donner 10 millions de dollars pour vacciner les Haïtiens contre le choléra… même si cela ne sert plus à rien !
Et pour couronner le tout, Bill Gates s’est aussi efforcé d’influencer la « science » produite autour des vaccins.
C’est ainsi qu’en 2020, une étude scientifique financée par la Fondation Gates (et publiée dans The Lancet Global Health) conclut très opportunément que la vaccination généralisée est indispensable pour éradiquer le choléra en Haïti.
Problème : quand cette étude paraît, il n’y a plus aucun cas en Haïti depuis 18 mois… et l’étude ne le précise même pas !
En fait, l’étude est totalement bidon ! Dans un courrier incendiaire envoyé à la revue médicale, des épidémiologistes français expliquent que les « 4 modèles épidémiologiques utilisés échouent à expliquer l’effondrement du choléra en Haïti » observé depuis 2 ans[9].
Et au cas où ce ne serait pas clair, ils concluent :
« En résumé, cette étude de modélisation donne une image déconnectée de la réalité en Haïti et aboutit à une recommandation infondée d’organiser une campagne de vaccination nationale pour éradiquer le choléra.
Cela pose question, dans la mesure où six des auteurs sont affiliés à 4 institutions soutenues par la Fondation Bill et Melinda Gates – une organisation qui recommande fortement le vaccin contre le choléra, en a financé la production et le stockage, et proposé 10 millions de dollars pour une campagne en Haïti.
Ce conflit d’intérêts évident aurait dû être mentionné ».
Vous le voyez, les conflits d’intérêts avec Big Pharma ne sont pas les seuls à poser problème.
Ceux de la Fondation Bill Gates passent beaucoup plus inaperçus, car il s’agit d’une organisation caritative… mais ils n’en sont pas moins puissants !
La Fondation Gates a beau être désintéressée, elle a une idéologie extrêmement précise sur la vaccination et exerce son influence à tous les niveaux de la politique vaccinale dans le monde… sans avoir de comptes à rendre à personne !
Inévitablement, cela pose des problèmes.
Mais la Fondation n’est-elle pas là pour « aider des gens » ? Peu importe, répond l’épidémiologiste Renaud Piarroux, l’homme qui a révélé le scandale haïtien[10] :
« Comme on a envie d’aider, on se met dans les instances de décisions (Gavi), comme on a envie d’aider, on aide l’OMS, comme on a envie d’aider, on paie des scientifiques pour faire des études, mais cela peut provoquer des dérives ».
La campagne inutile de vaccination en Haïti est un cas d’école des « dérives » liées à la puissance de Bill Gates sur la santé publique mondiale.
Le système est parfaitement huilé. Voici comment ça fonctionne :
Comment Bill Gates a « acheté » l’OMS
Commençons par ce témoignage édifiant du Pr Christian Perronne, qui a été aux « premières loges » de cette dérive, en tant que vice-président du comité de l’OMS sur la politique vaccinale européenne :
« J’ai travaillé à l’OMS pendant des années, j’ai vu comment Bill Gates et Gavi ont infiltré l’OMS, qui est devenue une succursale de Bill Gates.
J’ai assisté à la colonisation de Gavi, l’organisation de Bill Gates pour les vaccins qui, petit à petit, a acheté l’OMS »[11].
Pas besoin de le croire sur parole : l’influence de Bill Gates à l’OMS est évidente et facile à prouver.
Regardez qui sont les principaux donateurs de l’Organisation Mondiale de la Santé[12] :
Non seulement la Fondation Gates est le deuxième plus gros contributeur…
…mais quand vous l’additionnez à la contribution du Gavi (contrôlée par Bill Gates), on voit que c’est le premier contributeur, de très loin, avec 18 % du total.
Dans n’importe quelle entreprise privée, un actionnaire qui détient le plus grand nombre de participations, à hauteur de 18 %, exerce une influence majeure sur le cours de l’entreprise.
Mais dans le cas de l’OMS, ce niveau de financement est encore plus décisif.
Pour une raison simple : 80 % des financements de l’OMS sont « volontaires », et donc « fléchés » par ceux qui contribuent.
Cela veut dire que ce n’est pas l’OMS qui décide de ce qu’elle fait avec 80 % des financements qu’elle obtient.
Ce sont les donateurs qui décident de la manière dont est utilisé leur argent !
Le problème est bien expliqué par Lawrence Gostin, directeur de faculté à l’Institut O’Neill de l’Université de Georgetown aux États-Unis :
« La plupart des financements accordés à l’OMS par cette fondation sont en lien avec son agenda (NDLR : c’est-à-dire les choix de Bill Gates).
Cela signifie que l’OMS n’est plus en position de fixer ses priorités de santé globale en étant pareillement redevable à un acteur privé.
Et contrairement à des États-membres, contraints de répondre de leurs actes en démocratie, cette fondation n’endosse à ce niveau-là aucune responsabilité »[13]
Aussi surprenant que cela puisse paraître, des programmes entiers de l’OMS reposent sur les financements de Bill Gates, comme ceux visant à éradiquer la polio (par le vaccin, bien sûr).
En conséquence, il est clair que l’OMS n’a pas du tout intérêt à se fâcher avec Bill Gates – et donc va tout faire pour aller dans le sens de ses priorités !
Dans les faits, la Fondation Gates a plus de pouvoir sur l’OMS que n’importe quel État au monde, y compris les États-Unis, pourtant premier contributeur, pour plusieurs raisons :
- Une partie du financement des États est « obligatoire » et non « volontaire », ce qui veut dire que l’État n’a pas son mot à dire sur l’utilisation des fonds ;
- Il est très difficile politiquement pour un responsable politique de réduire le financement de son pays à l’OMS, car cela créé immédiatement une réprobation unanime, notamment dans les médias (ce qui s’est passé quand Trump a suspendu sa participation à l’OMS) ;
- Les États démocratiques connaissent des alternances, avec des politiques qui changent selon le pouvoir en place – à l’inverse, la Fondation Gates exerce son influence depuis plus de 20 ans sur l’OMS, avec une grande continuité dans ses objectifs vaccinaux.
Inévitablement, cela modifie en profondeur les priorités de l’OMS.
Dès 2008, deux chercheurs de l’Université d’Oxford estimaient dans The Lancet que la fondation Gates « finance mal la santé mondiale » en donnant la priorité aux maladies infectieuses (et donc à la vaccination) au détriment des tueurs chroniques comme l’obésité, le diabète ou le cancer[14].
Voilà comment la politique « vaccinale » a pris une place démesurée à l’OMS, depuis vingt ans.
Mais pour bien mesurer à quel point c’est le cas, il faut aussi parler du fameux « Gavi », troisième contributeur de l’OMS.
Gavi est le bras armé de Bill Gates sur la vaccination
C’est la Fondation Gates elle-même, en l’an 2000, qui a donné naissance à l’organisation internationale « publique-privée » Gavi – et elle en est toujours restée le principal financeur[15][16].
Dans quel but ? C’est écrit noir sur blanc, sur le site du Gavi :
« LE FAÇONNAGE DU MARCHÉ DES VACCINS
La Fondation Gates contribue aux efforts de l’Alliance (Gavi) visant à façonner le marché des vaccins par un rôle à la fois technique et financier. Elle contribue à recueillir des données servant à guider nos prises de décision et apporte des fonds.
La Fondation investit dans des activités allant de la découverte à la fourniture de vaccins en passant par leur mise au point, tout en encourageant l’innovation de produits et de nouveaux entrants à se lancer sur le marché »[17].
L’idée, comme on l’a vu sur l’affaire du choléra en Haïti, est d’aider au financement de toutes les étapes du processus vaccinal, de la fabrication du vaccin jusqu’à sa distribution.
Comment, et avec quel argent ?
C’est tout le génie de Bill Gates : en plus de sa fondation, le Gavi est financé avec l’argent des autres, sans que son influence personnelle n’en soit diminuée.
Car Bill Gates a conduit de nombreux acteurs publics et privés à « mettre au pot » pour financer le Gavi : des États comme la France et de nombreuses entreprises pharmaceutiques.
Le Gavi est donc très influent par sa capacité de financement.
Mais c’est aussi un grand réseau de lobbying sur la politique vaccinale de l’OMS et des États.
Très tôt, le Gavi a rassemblé des personnalités « influentes », des relais d’opinion « au-dessus de tout soupçon », attirés par l’argent, le prestige, et bien sûr la croyance en l’action bénéfique du Gavi.
C’est ainsi que Nelson Mandela a été nommé président du Vaccine Fund de Gavi au début des années 2000. (« La première tâche du président Mandela était de rassembler d’autres leaders pour siéger au Conseil d’administration »)[18].
Et c’est ainsi que Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, a pris la tête du Gavi en 2020.
Et comme par hasard, le Gavi est lié à un des réseaux d’influence le plus puissant au monde : le Forum économique mondial (FEM) de Davos.
C’est à Davos même, à l’occasion du Forum 2000 que le Gavi a été lancé. Puis, le partenariat étroit entre le Gavi et le FEM n’a fait que se renforcer.
Voici comment Klaus Schwab, président et fondateur du Forum économique mondial, a salué les 20 ans du Gavi :
« Gavi fut l’une des premières grandes initiatives d’alliance du Forum économique mondial.
À bien des égards, il s’agit d’un modèle de la manière dont le secteur public et le secteur privé devraient coopérer pour travailler beaucoup plus efficacement par rapport à l’effet des seuls gouvernements, entreprises ou société civile ».
Et en effet, le Gavi est un « modèle » pour court-circuiter les décisions des gouvernements élus démocratiquement, tout en bénéficiant d’argent public.
Le Gavi a lui-même d’énormes pouvoirs d’influence sur la politique vaccinale mondiale.
Mais il a aussi un gros pouvoir d’influence sur l’OMS, pour que le vaccin soit au cœur de ses priorités.
Récemment, le Gavi s’est félicité publiquement que le directeur de l’OMS nouvellement élu, le Dr Tedros, soit un ancien membre de son conseil d’administration et que « son engagement en faveur de la vaccination soit manifeste » (notez que le candidat arrivé en deuxième position était aussi un ancien membre du Gavi, dont on voit bien le rôle déterminant dans le choix des dirigeants de l’OMS[19]).
Cela vous donne une idée du niveau de pouvoir concentré dans les mains d’un seul homme, Bill Gates, sur la politique vaccinale mondiale.
Et c’est encore plus inquiétant quand on sait jusqu’où s’étend sa conception d’une « politique vaccinale efficace » :
Bill Gates est au cœur du projet d’identité numérique mondiale, incluant le statut vaccinal
En 2018, le Gavi s’est enorgueilli d’être partenaire du « Centre pour la 4ème révolution industrielle du Forum économique mondial »[20].
Qu’est-ce que cette 4ème révolution industrielle, et quel rapport avec la vaccination ?
Vous allez voir… et cela fait froid dans le dos.
La 4ème révolution industrielle est un concept de Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial. Selon lui, les bouleversements technologiques en cours (intelligence artificielle, robotique, nanotechnologies, etc.) vont conduire à une « fusion des mondes physique, numérique et biologique » – oui, il fait partie de ceux qui fantasment une fusion à venir de l’ordinateur et du cerveau humain.
Pour le Gavi, ce partenariat a pour objectif d’appliquer la révolution numérique à la vaccination :
« Nous voulons acheminer les vaccins vers chaque personne (dans les pays en développement), et nous avons besoin d’utiliser la technologie pour y parvenir.
Un problème est qu’un quart des enfants ne sont pas recensés. Nous voulons lier le certificat de vaccination à l’identité numérique, et être capables d’utiliser l’identité numérique pour suivre les naissances ».
Cette vision « technologique » de la politique vaccinale va loin, très loin.
Voici ce qui a été publié en décembre 2019 dans « Le Monde Afrique » (la partie du journal Le Monde financée par la Fondation Gates – oui, ce journal « indépendant » a lui aussi reçu 4 millions de dollars de la Fondation[21]) :
La conclusion de cet article est sans ambiguïté sur les intentions de Bill Gates :
« La Fondation Gates poursuit le projet et finance des enquêtes d’opinion au Kenya, au Malawi et au Bangladesh pour déterminer si les populations seront prêtes à adopter ces microscopiques boîtes quantiques, ou préféreront en rester aux vieilles cartes de vaccination ».
Vous noterez que c’est la Fondation Gates qui finance directement ces travaux, ici, alors que Bill Gates exerce aussi son influence sur ces projets via le Gavi lié au Forum Économique Mondial – la pieuvre est partout.
Et si vous aviez encore un doute, le Gavi est aussi l’un des fondateurs et partenaires de « ID2020 », une ONG qui veut « offrir » l’identité numérique à tous les citoyens du monde.
Dès l’année 2019, donc avant la pandémie, le Gavi et ID2020 ont ainsi lancé un programme ambitieux au Bangladesh, dont l’objectif est explicitement de lier l’identité numérique au statut vaccinal.
« Ce programme a pour but de permettre aux personnes qui ont reçu le vaccin de prouver qu’ils l’ont bien reçu, et non de surveiller les citoyens, comme le prétendent certains complotistes », s’est senti obligé de préciser le Gavi en mars 2020, après l’éclatement de la crise covid[22].
Peut-être… mais le résultat est le même, car on sait maintenant comment les gouvernements peuvent utiliser cette technologie pour contrôler nos libertés, via de simples QR code !
En fait, le Covid a représenté une opportunité immense pour faire avancer plus rapidement ce projet de passeport vaccinal lié à l’identité numérique.
Dès le mois d’avril 2020, alors que la mise au point de vaccins covid acceptables n’avait encore rien d’évident, la directrice de ID2020 a plaidé pour la mise en place de « certificats d’immunité numérique », en expliquant notamment ceci :
« Nous nous attendons à ce qu’il y ait un vaccin contre le Covid. S’il est fait sur le modèle du vaccin contre la grippe, un individu serait considéré comme immunisé pendant une saison ou une année. Après, il devra soit être revacciné, soit testé pour mesurer son niveau d’immunité »[23].
Inutile de vous rappeler ce qui s’est passé entre temps – et je vous donne rendez-vous à l’automne prochain pour la « suite » du programme.
Cela vous donne une idée des objectifs de Bill Gates et de l’étendue de son influence.
Et je n’ai pas la place ici de parler de tous les tentacules de la pieuvre Gates !
Il serait trop long de tout dire, mais Bill Gates exerce aussi son influence sur la politique vaccinale par d’autres moyens que sa Fondation, l’OMS, le Gavi ou ID2020.
Je vous donne simplement quelques exemples significatifs :
- Bill Gates est le fondateur et principal financeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui soutient avec l’aide du Gavi l’inefficace et dangereux[24] vaccin contre le paludisme[25];
- C’est la Fondation Gates qui pilote le COVAX, l’organisation internationale censée promouvoir l’accès des pays pauvres aux vaccins anti-covid (« Selon le New York Times, l’OMS aurait bien voulu endosser la gouvernance de ce dispositif, mais c’est la Fondations Gates qui s’est imposée»[26]) ;
- La Fondation Gates finance massivement les recherches scientifiques, et même des « instituts scientifiques » comme la Cornell Alliance for Science, qualifiée d’organe de communication en faveur des biotechnologies (OGM) par des lanceurs d’alerte – en utilisant ainsi la même stratégie que l’industrie du tabac pour « orienter » la science[27].
- La Fondation Gates est un grand client du cabinet de conseil McKinsey, lequel a en quelques années « infiltré la santé publique mondiale »[28], jusqu’au plus haut niveau (et notamment le cabinet du ministère français de la Santé, dans la crise Covid).
Cette image résume l’importance de cet homme dans la santé publique mondiale :
Inévitablement, la question se pose : qui est Bill Gates, et quelles sont ses intentions ?
Grand philanthrope ou dangereux psychopathe ? Peu importe !
Il y a deux grandes hypothèses sur la psychologie profonde de Bill Gates.
La première, véhiculée par les médias, est que M. Gates est un grand philanthrope qui consacre une grande partie de sa fortune, de son temps et de son énergie à œuvrer pour le bien de la santé mondiale.
C’est tout à fait possible.
La seconde est que Bill Gates est un grand pervers narcissique, essentiellement assoiffé de pouvoir et de reconnaissance.
Et c’est possible aussi :
- Rappelons que le businessman Bill Gates, au sein de Microsoft, s’est comporté comme un prédateur sans scrupule, qui a cherché à imposer un monopole par des moyens illégaux (et sévèrement poursuivi par la Justice américaine pour cela) ;
- Bill Gates a été impliqué dans des scandales de harcèlements sexuels, révélés notamment à l’occasion de son divorce[29] (« bien avant le divorce, Bill Gates était réputé pour son comportement douteux ») et cela n’arrange pas son cas qu’il ait passé de longues soirées avec le fameux Jeffrey Epstein, connu pour son réseau de prostitution impliquant des puissants de ce monde (comme le prince Andrew) ;
- Son départ de Microsoft et la création de sa Fondation ont eu lieu à un moment où il avait absolument besoin de redorer son image publique, devenue calamiteuse ;
- Le « placement » d’une partie de sa fortune immense dans la Fondation Gates est une manière bien connue de faire de l’optimisation fiscale – et il faut noter que le « capital » qu’il a donné à la Fondation n’a jamais été entamé : l’argent distribué par la Fondation est celui qui a été apporté par des tiers !
- Et toute la politique vaccinale qu’il promeut ne fait que renforcer la rentabilité des géants de l’industrie pharmaceutique, dans lesquels il possède d’énormes investissements à titre personnel, ce qui accroît mécaniquement sa fortune (la Fondation Gates possède d’ailleurs elle aussi d’importantes participations dans Big Pharma – exemple troublant : elle a investi 55 millions de dollars en octobre 2019 dans la société BioNTech, deux mois avant la pandémie, ce qui lui a permis de faire une plus-value énorme (facteur 10), après la mise au point par cette société du fameux vaccin anti-Covid, en partenariat avec Pfizer[30]).
Sa personnalité a donc de vraies zones d’ombre… mais là n’est même pas le problème !
Quelles que soient ses intentions, le problème est que sa vision des choses est en décalage total avec ce qui est bon pour la santé publique.
D’abord parce que Bill Gates a une vision essentiellement « technologique » de la santé. Comme beaucoup d’entrepreneurs de la Silicon Valley, il a cette idée simpliste que tout problème a forcément une solution simple et technologique.
Voilà pourquoi il mise tout sur les vaccins contre les maladies infectieuses… et il mise tout sur les OGM pour lutter contre la faim dans le monde… et contre le réchauffement climatique, il envisage de bloquer les rayons du soleil en libérant de la « poussière de craie » (!!).[31]
Le problème est que les solutions technologiques ne sont presque jamais des baguettes magiques contre les problèmes complexes, et peuvent au contraire causer de gros dégâts quand ils interfèrent avec des équilibres naturels subtils, biologiques en particulier – les vaccins covid en sont encore un exemple flagrant.
L’autre problème est que Bill Gates ne croit qu’aux projets qui sont « rentables », afin qu’ils puissent être menés par des entreprises privées, jugées plus efficaces. C’est une philosophie qui peut se défendre en soi, mais qui ne fonctionne pas en santé publique.
Car il est clair aujourd’hui que la santé publique est en conflit frontal avec les intérêts des grandes multinationales privées, Big Business :
- Avec Big Pharma, dont le modèle est fondé sur la découverte de nouvelles molécules brevetables, alors que, comme l’a montré de manière exemplaire la crise du covid, les solutions les plus efficaces et les moins couteuses sont le plus souvent à trouver dans le stock de molécules existantes, notamment naturelles ;
- Avec Big Food, sachant que les boissons gazeuses et aliments ultra-transformés de l’industrie agro-alimentaire sont directement en cause dans les plus graves fléaux sanitaires de notre temps : obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, etc.
- Avec Big Agra et Big Chemical, comme Bayer-Monsanto, dont les pesticides et perturbateurs endocriniens causent de lourds dégâts sanitaires ;
- Etc.
L’affaire du choléra en Haïti est exemplaire de la façon dont des solutions locales et pragmatiques peuvent parvenir à des résultats plus efficients que des programmes « technologiques » comme la vaccination généralisée.
Bref, même si Bill Gates a les meilleures intentions du monde – ce qui n’est pas sûr – sa philosophie générale est de toute façon aux antipodes de ce dont la santé publique a besoin.
Mais plus personne, ou presque, n’ose encore le dire.
« Tout le monde a peur de mettre en cause le rôle des Gates et de la fondation parce qu’ils ne veulent pas perdre leurs financements…», résumait Sophie Harman, une universitaire de la Queen Mary University de Londres[32].
Bill Gates « arrose » tout le monde : médias, scientifiques, organisations internationales… Et toute critique à son égard est immédiatement catégorisée comme une « théorie du complot » élaborée par de dangereux conspirationnistes.
Ne soyons pas naïfs. Ne soyons pas dupes.
Les politiques vaccinales ne sont pas décidées par des pouvoirs publics indépendants sur la base d’un « consensus scientifique » objectif, élaboré par des recherches désintéressées.
Il y a de grandes influences à l’œuvre, qui « faussent le jeu » – et celle de Bill Gates est immense.
Bonne santé.
Sources
[1] https://www.youtube.com/watch?v=eLwiJwnrpEU
[2] https://www.larevuedupraticien.fr/article/la-surprenante-disparition-du-cholera-en-haiti
[4] https://www.theguardian.com/global-development/2010/sep/14/about-this-site
[5] https://www.gavi.org/news/media-room/cholera-vaccination-campaign-kicks-haiti
[6] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/labs/pmc/articles/PMC6203809/
[9] https://www.thelancet.com/journals/langlo/article/PIIS2214-109X(20)30430-7/fulltext
[10] https://www.youtube.com/watch?v=eLwiJwnrpEU
[11] https://www.gettr.com/streaming/ppbjdd5f87
[12] https://www.swissinfo.ch/fre/politique/bill-gates-a-t-il-trop-d-influence-sur-l-oms–/46596794
[18] https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:ToIfiwGqv_cJ:https://www.gavi.org/fr/gavi-20-voix+&cd=14&hl=fr&ct=clnk&gl=ch
[19] https://www.gavi.org/fr/node/19661
[20] https://www.gavi.org/news/media-room/gavi-joins-world-economic-forum-center-fourth-industrial-revolution
[23] https://ethics.harvard.edu/files/center-for-ethics/files/12immunitycertificates.pdf
[26] https://www.swissinfo.ch/fre/politique/bill-gates-a-t-il-trop-d-influence-sur-l-oms–/46596794
[29] https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/il-etait-repute-pour-son-comportement-douteux-les-zones-d-ombre-de-bill-gates_2151062.html
[32] https://www.slate.fr/story/104235/medias-adorent-fondation-gates-experts-beaucoup-moins?amp&__twitter_impression=true