Le Monde diplomatique – Dernière mise à jour : décembre 2023
Ce graphique prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui, pour la plupart, dépendent d’intérêts industriels ou financiers, ou de l’État : publications (principalement) généralistes nationales, quotidiens et hebdomadaires régionaux, médias en ligne, audiovisuel national et quelques chaînes de télévision locales. Les titres et groupes de presse indépendants ainsi que la presse dite alternative ne sont pas représentés. Enfin, on a limité les liens capitalistiques aux principaux actionnaires et décideurs.
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Malgré les nombreux changements intervenus depuis la dernière publication papier, le principe demeure : les entreprises de presse constituent une marchandise de luxe très prisée des grandes fortunes. La première édition a paru en mars 2007 dans le bimestriel Le Plan B. Elle s’intitulait « La carte du Parti de la presse et de l’argent » et, à l’époque, exposer ces liens générateurs d’influence indisposait les éditorialistes. Repris et amélioré depuis 2016 par Le Monde diplomatique et Acrimed, ce document est devenu un classique. Entre-temps, l’assujettissement de Canal Plus, Europe 1, Le Journal du dimanche, etc., par le milliardaire d’ultra- droite Vincent Bolloré a sensibilisé un public qui jusque-là jugeait la question triviale. Et dissipé les doutes résiduels sur le rapport entre la propriété et le contrôle : qui possède dirige.
Documentation et réalisation : Le Monde diplomatique et Acrimed (Jérémie Fabre, Cécile Marin, Yann Burler, avec Guillaume Barou, Boris Séméniako, Suzy Gaidoz, Vincent Caron, Marie Beyer).