C’est une première: le protocole du cardiologue Peter McCullough est publié dans un journal médical américain.
COVIDHUB – 21 décembre 2023· Dernière mise à jour:22 décembre 2023
Peter McCullough, un cardiologue connu pour avoir lancé l’alerte sur les myocardites liées aux vaccins Covid, a développé un protocole ‘grand public’ pour lutter contre le Covid long et les dommages vaccinaux. Une combinaison de trois compléments alimentaires vise à se débarrasser des fameuses protéines Spike, responsables d’états inflammatoires et de maladies auto-immunes. Les résultats encourageants de son protocole de détoxication viennent d’être publiés pour la première fois dans un journal médical américain. Le chercheur demande à présent que de véritables études soient entreprises.
Réaction à une incurie
Plus de trois ans après l’apparition du Covid et de ses vaccins, la protéine Spike semble toujours faire des dégâts au sein de la population. Selon le Dr Peter McCullough, malgré le fait que le gouvernement Biden ait injecté 1 milliard de dollars dans la recherche pour traiter le Covid long, aucune thérapie n’a vu le jour et aucun essai clinique ne semble être planifié. C’est en réaction à cette incurie que le cardiologue et ses collègues sont partis à la recherche de substances dont le mécanisme d’action permettrait de dégrader les protéines tant redoutées.
Mes partenaires cliniques et moi-même avons mis au point un régime de base auquel des médicaments ou des agents supplémentaires peuvent être ajoutés. Nous avons recherché dans la littérature toutes les sources d’information disponibles sur les produits susceptibles d’aider le corps humain à décomposer et à cataboliser la protéine Spike. Nous avons trouvé deux composés, la nattokinase et la bromélaïne et nous y avons ajouté la curcumine pour ses effets anti-inflammatoires dans le contexte des patients post-Covid et vaccinés.
Le trio gagnant
Les trois composants du protocole sont des compléments alimentaires facilement accessibles et connus de longue date. On les trouve par exemple en magasin bio ou sur internet. La nattokinase est une enzyme dérivée de la fermentation du soja. Elle est traditionnellement utilisée au Japon pour ses bienfaits supposés sur le système cardiovasculaire. Des essais précliniques montrent qu’elle dégrade la protéine Spike.
La bromélaïne provient d’enzymes dérivées des tiges d’ananas capables de digérer les protéines et a été approuvée par la FDA et l’UE en tant que traitement topique des blessures et des oedèmes. Comme la nattokinase, il a également été démontré qu’elle accélère l’élimination des protéines Spike.
Quant à la curcumine, c’est un composé actif du curcuma, une épice de tradition millénaire en Orient, utilisée couramment pour ses propriétés anti-inflammatoires. Cette substance avait effectivement démontré une certaine efficacité durant l’épidémie. En Belgique, une équipe l’avait d’ailleurs testée en utilisant du Nasafytol, un produit basé sur la synergie de la curcumine, de la quercétine et de la vitamine D. L’équipe du professeur Henrotin de l’université de Liège avait noté une réduction de 50% des symptômes cliniques à partir du septième jour de traitement et le groupe ayant pris ce supplément n’avait pas connu de développement grave de la maladie.
Suivi médical nécessaire
Le protocole de McCullough préconise la prise de nattokinase à raison de 2 000 FU (100 mg) deux fois par jour, de bromélaïne 500 mg une fois par jour et de nano-curcumine 500 mg deux fois par jour, pendant au moins 3 mois avec une continuation pendant un an ou plus. Selon le médecin, l’on peut encore ajouter des agents supplémentaires à ce régime de désintoxication de base.
Les personnes ayant utilisé ce traitement ont rapporté une amélioration des symptômes tels que des engourdissements, des picotements, des épisodes de tachycardie, des maux de tête et des pertes de sens.
La combinaison des trois ingrédients est toutefois susceptible de provoquer une série d’effets secondaires, principalement des saignements et des réactions allergiques, liés à ses effets anticoagulants. Pour des profils à risque, le cardiologue affirme que la nattokinase et la bromélaïne peuvent être utilisées en complément des médicaments antiplaquettaires et anticoagulants, mais que ceci nécessite alors un accord et un suivi médical.
L’enjeu actuel est la prise de conscience
À noter que cette première publication dans un journal médical (Journal of American Physicians and Surgeons) n’a pas la valeur d’une étude scientifique. Le protocole doit encore être validé par des essais en double aveugle, randomisés et contrôlés par placebo. En attendant, le Dr McCullough cherche à attirer l’attention de ses collègues sur ses résultats encourageants avec des pistes de traitements simples et accessibles à tous.