ALERTE : la Commission Européenne demande la relance du passe vaccinal

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La Commission Européenne, et sa présidente Ursula von der Leyen, ne reculent plus devant aucun coup de force, comme si l’Union était devenue une puissance totalitaire foulant au pied son propre droit, et le principe fondamentale de la séparation des pouvoirs propre à la démocratie libérale. Cette instance devenue profondément autoritaire demande aux Etats-membres de relancer leurs stratégies vaccinales et de lutter contre la désinformation à propos du vaccin. Ce qui ne signifie rien d’autre que le retour du passe vaccinal cet hiver : une folie pure.

Le document que nous publions ci-dessus est une communication de la Commission Européenne au Conseil européen et au Parlement européen. La Commission ENVI de ce Parlement, compétente pour les affaires de santé, doit l’examiner cette semaine. 

Que dit cette communication ? Nous en proposons une traduction en français des meilleurs passages ici :

En outre, la Commission invite les États membres à poursuivre la coordination des efforts de préparation dans l’ensemble de l’UE, avant la prochaine vague et la poursuite du déploiement des programmes de vaccination. En particulier, la Commission invite les États membres à :

– Poursuivre les stratégies nationales de vaccination contre le COVID-19 en utilisant les vaccins actuellement disponibles afin de réduire les hospitalisations, les maladies graves et les décès ;

– Combler les lacunes en matière de couverture vaccinale, en améliorant l’absorption du vaccin lors du cycle de primovaccination et de la première dose de rappel chez les personnes éligibles, y compris les enfants et les adolescents éligibles ;

– Maintenir des capacités de vaccination suffisantes, soit en réactivant les centres de vaccination, soit en utilisant d’autres ressources, comme les médecins généralistes ;

– Donner la priorité à l’administration d’une dose de rappel supplémentaire (deuxième ou ultérieure) pour

des groupes de population spécifiques : les personnes âgées de 60 ans et plus et les individus de tout âge présentant un risque de maladie grave ;

– Veillez à ce que les résidents des établissements de soins de longue durée reçoivent les doses de rappel recommandées ;

– Combiner le COVID-19 et les campagnes de vaccination contre la grippe lorsque cela est possible, en ciblant particulièrement les groupes vulnérables et les tranches d’âge concernées.

La Commission souligne que les États membres devraient mettre en œuvre et, si possible, coordonner des initiatives et des stratégies de communication efficaces afin de promouvoir l’absorption de doses supplémentaires de vaccin et l’achèvement de la série primaire par ceux qui ne l’ont pas encore fait, et d’accroître la confiance dans le vaccin, tout en s’attaquant à la dimension politique de l’hésitation à se faire vacciner et aux campagnes de désinformation liées à des récits anti-occidentaux et anti-UE. Parmi les défis particuliers, citons les canaux où la désinformation circule en relation avec d’autres crises, notamment l’agression militaire russe contre l’Ukraine.

Les annonces sont dites en termes techniques, mais elles sont sans équivoque. En particulier, la Commission appelle à “Combler les lacunes en matière de couverture vaccinale, en améliorant l’absorption du vaccin lors du cycle de primovaccination et de la première dose de rappel”… c’était précisément l’objet du passe vaccinal. 

On comprend ici que la Commission piaffe d’impatience à l’idée de le remettre en vigueur. 

On notera par ailleurs la priorité dans la censure que la Commission demande d’accorder aux médias qui critiquent le vaccin et la stratégie européenne en Ukraine. 

Vers un nouveau traité liberticide

En outre, la Commission mentionne ce point digne d’intérêt :

L’UE est également déterminée à jouer un rôle moteur dans les négociations relatives à un nouvel accord international juridiquement contraignant sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies et à des modifications ciblées visant à renforcer le Règlement sanitaire international de 2005.

Visiblement, Ursula est bien décidée à jouer l’élève modèle de la mondialisation sanitaire. L’heure viendra où nous devrons prendre nos responsabilités face au Frexit.