EpochTimes : Journaliste : Henri-Michel Thalamy
Laurence Kayser est gynécologue en Belgique. Depuis le début des campagnes de vaccination contre le covid, elle constate une hausse des troubles de la sphère gynécologique parmi ses patientes. « On voit des jeunes filles qui avaient des cycles et puis tout s’arrête pendant plusieurs semaines, plusieurs mois. Certaines en sont à 18 mois sans règles », explique-t-elle. Si l’Agence européenne des médicaments (EMA) a admis que « les saignements menstruels abondants peuvent être considérés comme un effet indésirable », Laurence Kayser estime que les effets indésirables ne se limitent pas aux règles hémorragiques. « Il y a une question à se poser sur l’impact au niveau du développement hormonal, des cycles », remarque la gynécologue. Alors que la santé mentale des jeunes s’est lourdement dégradée pendant la crise sanitaire, Laurence Kayser estime pour sa part que les enfants et les adolescents ont fait l’objet d’un conditionnement dont les conséquences risquent d’avoir un impact durable : « On a inversé toutes nos valeurs. Nous avons, en tant qu’adultes, une responsabilité collective face aux enfants et aux générations futures. Quelle planète et quelle société allons-nous leur laisser ? Que faisons-nous sur cette terre ? Nous ne sommes pas seulement venus ici pour consommer, nous reproduire et mourir. »