Les soignants suspendus engagent un combat juridique contre la France à la Cour européenne des droits de l’homme

Le media en 442 – 23 juillet 2024

L’obligation vaccinale contre la covid-19 est-elle compatible avec une société démocratique ? C’est la question que se posent les soignants suspendus qui ont engagé un combat juridique contre la France devant la Cour EDH. Selon l’avocat David Guyon, cette obligation vaccinale est une atteinte disproportionnée aux droits fondamentaux des citoyens, notamment au droit à la vie privée et familiale, au droit à la liberté et à la sécurité, et au droit à la non-discrimination.

Les soignants suspendus saisissent la Cour EDH pour contester l’obligation vaccinale imposée par la France, une mesure qu’ils jugent disproportionnée.

Les soignants suspendus ont décidé de ne pas se soumettre à l’obligation vaccinale pour des raisons personnelles, éthiques ou médicales. Ils estiment que cette obligation est une mesure disproportionnée et injustifiée, qui ne prend pas en compte les risques et les effets secondaires des vaccins, ainsi que les alternatives thérapeutiques disponibles. Ils dénoncent également la stigmatisation et la discrimination dont ils font l’objet de la part des autorités et de certains médias.

L’ADLF (Association de Défense des Libertés Fondamentales) a décidé de soutenir les soignants suspendus dans leur combat juridique devant la Cour européenne des droits de l’homme. Elle a collecté 15 000 € pour financer les recours, grâce à la générosité de ses donateurs. L’ADLF est une association apolitique et non confessionnelle, qui défend les libertés fondamentales et les droits de l’homme. Elle estime que la défense des soignants suspendus est une cause juste et légitime, qui concerne tous les citoyens attachés à la démocratie et à l’État de droit.