Pour comprendre ce qui se trame avec les enjeux sur la modification de l’ADN humain, il faut revenir en 2013 sur un jugement rendu par la cour suprême des Etats-Unis : l’affaire « Pathology v. Myriad Genetics inc ». La cour suprême a statué que les brevets sur l’ADN complémentaire (ADNc) de l’entreprise de biotechnologie Myriad sont valides. Donc en modifiant l’ADN humain de manière massive avec les technologies employées dans les vaccins contre Covid – notamment à ARNm – il est légitime de se poser la question des conséquences de ces modifications pour une nouvelle génération d’hommes modifiés et façonnés.
Myriad Genetics Inc. est une société américaine de biotechnologie employant 2600 personnes et basée à Salt Lake City aux États-Unis. Elle travaille notamment sur l’étude des gènes dans l’apparition, la progression et le traitement de la maladie et propose de nouveaux produits de diagnostic moléculaire qui évaluent le risque d’un individu de développer une maladie dans sa vie. Cette médecine prédictive qui fait d’ailleurs le fonds de commerce de la procréation médicale assistée (PMA) et à court terme de la gestation artificielle de l’espèce humaine (Ectogenèse) dispensera les femmes d’avoir naturellement des enfants sous prétexte qu’ils sont potentiellement porteurs de maladies génétiques. L’OMS encourage ces recherches sous l’influence de l’industrie pharmaceutique. La procréatique et la modification de l’ADN humain sont surtout des marchés juteux et la conséquence logique d’une idéologie entretenue depuis des décennies par des apprentis sorciers dont l’objectif est de nous dépouiller de notre propre nature.
Myriad Genetic brevète l’ADN humain complémentaire
Les brevets de Myriad Genetics sur les gènes humains font l’objet de controverses jusqu’au procés. Suite à la découverte par Mary-Claire King d’un gène sur le chromosome 17 associé à un risque accru de cancer du sein, Myriad a tenté de breveter ce gène. Ces brevets ont fait l’objet d’un d’un procès en matière de brevets qui a conduit à la décision historique de la Cour suprême Association for Molecular Pathology c. Myriad Genetics Inc., l’association défendant l’idée que les gènes humains ne peuvent pas être brevetables et qu’un ADN complémentaire (ADNc) ne l’est pas davantage.
L’ADN complémentaire (ou ADNc, Acide désoxyribonucléique complémentaire) est un simple brin artificiellement synthétisé à partir d’un ARNm (ARN messager), représentant ainsi la partie codante de la région du génome ayant été transcrit en cet ARNm. Il est obtenu après une réaction de transcription inverse d’un ARNm mature et équivaut donc à la copie ADN de l’ARNm qui a été extrait dans une cellule donnée à un moment donné. L’ADNc double brin résulte de la copie du premier brin par une ADN polymérase.
La cour suprême a statué que les revendications d’ADNc de Myriad sont brevetables. Cela n’aurait jamais dû être le cas car les prédateurs vont s’approprier ce qui ne leur appartient pas. Leurs arguments sont fallacieux à commencer par celui qui consiste à prétendre qu’empêcher la brevetabilité du vivant est un frein à la lutte contre le cancer, d’autant que ces recherches ont bénéficié de financements publics. Pourtant, la Cour suprême a jugé que la manipulation d’un gène pour créer quelque chose qui ne se trouve pas dans la nature, comme un brin d’ADN complémentaire (ADNc) produit par synthèse, pourrait toujours être éligible à la protection par brevet.
L’humain modifié, façonné par l’homme, est-il toujours une personne ou un objet ?
Donc un humain génétiquement modifié, c’est-à-dire façonné par l’homme, redessiné et modifié grâce aux progrès de la biologie moléculaire, est-il soumis à la propriété intellectuelle ? Un être humain façonné par l’homme est-il toujours une personne et peut-il se revendiquer des droits de l’homme ou comme le fœtus in utéro, est-il soumis à un statut juridique spécifique qui ne le détermine ni comme objet ni comme une personne.
Il est étonnant de constater que la transcriptase inverse qui caractérise la modification des gènes a bien été démontrée avec le vaccin à ARNm de Pfizer contre Covid et nous avions même mis en évidence sa dissimulation dans les explications transmises par l’ANSM sur le fonctionnement des vaccins à ARNm.
Le piratage du logiciel de la vie aurait-il aussi pour but de chosifier les personnes ? Juridiquement c’est tout à fait possible et c’est bien ce que nous dit l’arrêt de la Cours suprême des Etats-Unis Association for Molecular Pathology c. Myriad Genetics, Inc.
Ce qui est sous brevet appartient au détenteur du brevet et c’est bien ce qui pourrait advenir des « transhumains » présenté par les médias subventionnés comme l’avenir de l’humain. Un piège à couillon donc…
La modification génomique – financée par Gates également mais c’est cohérent avec l’objectif de son entreprise pour l’humanité – est une boite de Pandore. Luc Montagnier dans son discours de janvier 2022 avait prophétiquement annoncé que « les non vaccinés sauveront l’humanité », au moins peuvent-ils être les gardiens du patrimoine génétique humain originel.